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Piano

Découvrez ici une première partie « Musiques pour la jeunesse » avec  les enregistrements de Gwenaëlle Cochevelou à destination de ses élèves, accompagnés d’un court guide d’écoute et d’une oeuvre picturale. « Musiques pour la jeunesse » est par son titre, un hommage à Schumann et son « Album pour la jeunesse ».  On y trouve tour à tour de la musique baroque originellement pour clavecin, des pièces pour piano de l’époque classique et romantique, et aussi des arrangements de musiques de films, chansons variétés, jazz …

Musiques pour la jeunesse

Epoque Baroque: Domenico Scarlatti (1685-1757) -3-

La facture de cet andante est apparemment très simple, deux lignes mélodiques qui dialoguent entre elles sur un doux rythme de croches. De la conjonction de leurs intervalles expressifs naît pourtant une émotion intense. Tableau de Nicolas Lancret.

Jean-Philippe Rameau (1702-1766) -3-

Derrière ce titre aux accents printaniers se cache une mystérieuse nostalgie, comme souvent chez Rameau: L’appel initial, simple, enjolivé d’ornements descriptifs, des chants d’oiseaux, va se transformer en un discours intense et même dramatique.

Prélude en fa min -3-

Extrait du cahier 1 du « clavier bien tempéré », le prélude en fa mineur BWV 857. En image, le frontispice du premier volume avec l’écriture de Bach.

Cantate de Bach -1-

Cette transcription pout piano de la cantate  « Wachet auf, ruft uns die Stimme » (Eveille toi, sa voix nous appelle) est destinée aux jeunes pianistes, arrangée dans la tonalité de do Majeur. La mélodie pleine de grâce s’y promène sur une basse simple en valeurs de blanches

Epoque Romantique: Frederic Chopin (1810-1849) -3-

Chopin exprime la nostalgie de son pays natal dans ses mazurkas (danse d’origine polonaise). Une irrépressible mélancolie se dégage de celle-ci, en la mineur.

Stephen Heller (1815-1888)

Dans cette petite pièce très inspirée, toute la sensibilité de l’interprète peut s’exprimer, dans un climat intense de si mineur qui oscille entre ombre et lumière.

Friedrich Burmüller ( 1806-1874)

Voici deux études pour piano du compositeur Friedrich Burgmüller (1806-1874), toutes deux très imagées, l’une évoquant un voyage au coeur de la forêt avec deux épisodes caractéristiques en do mineur et do majeur, l’autre en arpèges agiles, représentant le vol de l’hirondelle.

Heinrich Hoffmann (1842-1902) -2-

Du recueil « Skizzen » (esquisses), d’Heinrich Hoffmann (1842-1902) cette courte pièce ternaire aux rythmes capricieux illustre les mouvements et danses des créatures de la forêt. Sur un tableau de Richard Doyle (1824 -1883) « Danses des elfes dans un pays enchanté »

Heinrich Hoffmann (1842-1902) -2-

Extraite du recueil « Skizzen » (Esquisses), voici une attendrissante page en sol majeur, dans un langage qui évoque Brahms ou Schumann. Tableau de Henry d’Estienne (1872-1949)

Isaac Albeniz (1860-1909) -3-

Cette merveilleuse pièce ouvre le cycle de la suite espagnole. D’emblée, nous sommes plongés dans la quiétude d’un soir d’été. Le thème chante à la main gauche, accompagné d’accords arpégés à la main droite. Un deuxième thème lyrique aux mélismes arabisants, qui dépeint peut-être un état d’âme intérieur, nous entraîne plus loin dans la rêverie. Tableau : Hermen Anglada Camarasa ,  » le blanc paon » (1904)

Bach / Kereven -3-

Philipp Keveren, arrangeur, compositeur, orchestrateur, a réalisé de magnifiques arrangements sur des thèmes de Jean-Sebastien Bach, dont celui-ci, extrait de la célèbre cantate bwv 147.
Une courte introduction musicale de quatre mesures puis l’éternelle mélodie, harmonisée en jazz à la main gauche, d’une façon très inspirée.

from Sacred Christmas Carols /Brent Edstrom -3-

L’origine de ce chant de Noël est mystérieuse, pas moins que sa signification car « rest » signifiait garder, et « merry » fort, non joyeux. Il apparaît dans le livre de chants « Christmas Carols Ancient and Modern » en 1823. (source wikipedia) . On l’entend ici transposé en ré mineur et interprété sur un arrangement jazz de Brent Edstrom – tempo « moderate swing »

George Gerswhin (1898-1937) -3-

Extrait du volume « Gerswhin at the keyboard » (16 songs hits arranged by the composer), voici cette magnifique mélodie, ici donc en instrumental, mais dont perspire le lyrisme intense et passionné. Avec une photo du film « To have and have not » (1944) et le couple mythique Bacall-Bogart.

 
 

Titanic

My heart will go on, musique de James horner, paroles de Will Jennings. La chanson du film de James Cameron et interprétée par Céline Dion.

Ici dans un arrangement de Franco Concina, abordable dans les premièrs années de piano.

Le poisson rouge mélancolique

Gérard Meunier, pianiste, pédagogue, compositeur, directeur de conservatoire, a composé de nombreuses pièces pour divers instruments, dont ici pour le piano. Découvrez celle-ci, extraite du recueil  » les nouveaux animaux magiques ». Derrière l’apparente naïveté du titre se découvre une page d’une grande émotion. Dans la partition, des didascalies décrivent les états d’âmes. Ici on les a illustrées par l’image du coucher de soleil sur la mer.

George Gerswhin (1898-1937) -3-

De cette transcription au piano par Gerswhin lui-même, d’un titre extrait de la comédie musicale « Of Thee I sing » ( Broadway – 1931), résulte une page tout à fait étonnante: dans une première partie nimbée de tristesse, le thème se devine, en harmonies très distendues, accompagné d’une main gauche tout aussi expressive que sinueuse. Puis on assiste à une progression sur des grands accords majeurs, qui culmine vers un do Majeur lumineux. Sur une oeuvre de l’artiste contemporaine britannique Stephanie Clarkson. « le pianiste de Jazz »
 
 

George Gerswhin (1898-1937) -2-

Voici une transciption pour piano de l’air « Summertime », de l’Opéra Porgy and Bess, sans doute le chef-d’oeuvre de Gerswhin. La première eut lieu au Colonial Théâtre de Boston en 1935.

 

 
 

May Way - Comme d'habitude Paul Anka -2-

Le célèbre « My Way  » immortalisé par Franck Sinatra, presque plus célèbre que le « Comme d’habitude « de Claude François, tous deux d’immenses artistes.

Stand By Me -1-

Cette célèbre chanson intérprétée par Ben E.King , a été composée en 1961 par lui même, Jerry Leiber et Mike Stoller. Les paroles s’inspirent du Gospel « Lord Stand by me », plus ancien. On l’entend ici dans un arrangement pour piano réalisé par Nancy et Randall Faber, et dédié aux jeunes pianistes , adultes comme enfants.
 

Fascination -2-

Le compositeur Fermo Dante Marchetti installé à Paris, composa en 1904 cette valse lente instrumentale, qui devint valse chantée dans la bouche de Paulette Darty, et demeure emblématique de la belle époque. La voici, à nouveau dans une version instrumentale au piano, écrite par Michel Le Coz.

Sally Gardens (Traditionnel ) -3-

Une très célèbre et tout aussi poignante mélodie Irlandaise qui raconte – même sans les paroles – l’histoire d’un amour perdu.

Star wars:Thème de la Princesse Leia -1-

Le thème de la princesse Leia. A l’instar des oeuvres d’Opera, John Williams a composé un thème pour chaque personnage de Star Wars. Voici, celui plein de tendresse et de poésie de celui de la princesse Leia, dans un arrangement pour piano très réussi de Tom Gerou, et d’un niveau abordable pour les jeunes artistes .

Thriller -2-

Ecrite par le compositeur Rod Temperton, ce succès planétaire de la culture pop, interprété par Michael Jackson, a donné naissance au phénoménal clip réalisé par John Landis, dont on voit une image en visuel. Ici dans une adaptation pour piano, en la mineur  (ton original do# mineur)

Voyage de nuit de C. Gurlitt -1-

La tonalité de ré mineur nous installe dans une atmosphère mélancolique, le chant très expressif à la main gauche peut traduire l’état d’âme du voyageur, tandis que les croches obsédantes de la main droite feraient penser à la marche du train qui emmène vers l’inconnu.

Ave Maria de Schubert -2-

Cette sublime prière de Schubert à la Vierge, à l’origine destinée au chant, a donné lieu a d’innombrables arrangements, dont en voici un pour piano solo.

Répertoire

Sonate de Beethoven

Ludwig von Beethoven – Grande sonate op 53
À Monsieur le comte de Waldstein
1 er mouvement Allegro con brio

Piano : Gwenaëlle Cochevelou
Prise de son : Nigel Keay
Mastering audio : Andrew Levine

C’est une une musique pleine de contraste rendue volontairement extrême dans les intentions musicales. Il y a un adage, lent et méditatif particulièrement typique de Beethoven et qui préfigure des derniers quatuors à cordes. Cela s’enchaîne avec un rondo qui alterne une phrase très charmante, le refrain – qui va elle même être métamorphosée – avec des « couplets » complètement « déjantés » pour l’époque et une coda virtuose.

Sonate de Beethoven

Ludwig von Beethoven – Grande sonate op 53
À Monsieur le comte de Waldstein
Introduzione, Adagio molto et Rondo, Allegretto moderato

Piano : Gwenaëlle Cochevelou
Prise de son : Nigel Keay
Mastering audio : Andrew Levine